La date du 1er mai 1864 marquera dans les annales du Spiritisme, comme celle du 9 octobre 1862 [La queue du moyen âge. – Auto-da-fé de Barcelone] ; elle rappellera la décision de la sacrée congrégation de l’Index n concernant nos ouvrages sur le Spiritisme. Si une chose a étonné les Spirites, c’est que cette décision n’ait pas été prise plus tôt. Du reste, il n’y a qu’une opinion sur les bons effets qu’elle doit produire, et qui sont déjà confirmés par les renseignements qui nous arrivent de tous les côtés. A cette nouvelle, la plupart des libraires se sont empressés de mettre ces ouvrages plus en évidence. Quelques-uns, plus timorés, croyant à une défense de les vendre, les ont retirés de l’étalage, mais ne les vendaient pas moins par-dessous main. On les a rassurés en leur faisant observer que la loi organique porte que : « Aucune bulle, bref, décret, mandat, provision, signature servant de provision, ni autres expéditions de la cour de Rome, même ne concernant que des particuliers, ne pourront être reçus, publiés, imprimés ni autrement mis à exécution sans l’autorisation du gouvernement. »
Quant à nous, cette mesure, qui est une de celles que nous attendions, est un indice que nous mettrons à profit, et qui nous servira de guide pour nos travaux ultérieurs.
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[Index
Librorum prohibitorun et expurgandorum.