Je suis Gabriel, l’ange du Seigneur qui me charge de vous bénir, non pour vos mérites, mais pour les efforts que vous faites pour en acquérir.
La vie doit être un combat ; il ne faut jamais s’arrêter, jamais balancer entre le bien et le mal ; l’hésitation déjà vient de Satan, c’est-à-dire des mauvais Esprits. Courage, donc ! et plus vous trouverez d’épines sur votre route, plus il vous faudra d’efforts pour la poursuivre. Si elle était semée de roses, quel mérite auriez-vous devant Dieu ? Chacun a son calvaire sur la terre, mais tous ne le parcourent pas avec cette douce résignation dont Jésus vous a donné l’exemple. Elle a été si grande que les anges en ont été émus ! Et les hommes ! à peine s’ils donnent une larme à tant de douleurs ! O dureté du cœur humain ! Méritiez-vous un pareil sacrifice ? Jetez votre front dans la poussière, et criez miséricorde au Dieu mille fois bon, mille fois doux, mille fois miséricordieux ! Un regard, ô mon Dieu ! sur votre ouvrage, sans cela il périra ! Son cœur n’est pas à la hauteur du vôtre ; il ne peut comprendre cet excès d’amour de votre part. Ayez pitié ; ayez mille fois pitié de sa faiblesse. Relevez son courage par des pensées qui ne peuvent venir que de vous. Bénissezles surtout, afin qu’elles portent des fruits dignes de votre immense grandeur !
Hosanna au plus haut des cieux ! et paix aux hommes de bonne volonté ! ( † )
C’est ainsi que je terminerai les paroles que Dieu m’a ordonné de vous transmettre.
Soyez bénis dans le Seigneur, afin de vous réveiller un jour dans son sein.
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