Le Chemin Écriture du Spiritisme Chrétien.
Doctrine spirite - 1re partie. ©

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Revue spirite — Année IV — Avril 1861.

(Langue portugaise)

ENSEIGNEMENTS ET DISSERTATIONS SPIRITES.


PROGRÈS D’UN ESPRIT PERVERS.

(Société spirite de Paris. Médium madame Costel.)

1. — Sous le titre de Châtiment de l’égoïste, nous avons publié, dans le numéro de décembre 1860, plusieurs communications, signées Claire, où cet Esprit révèle ses mauvais penchants et la situation déplorable où il se trouve. Notre collègue, madame Costel, qui a connu cette personne de son vivant, et lui sert de médium, a entrepris son éducation morale ; ses efforts ont été couronnés de succès ; on en peut juger par la dictée spontanée suivante qu’elle a faite à la Société le 1º mars dernier.


2. —   Je vous parlerai de la différence importante qui existe entre la morale divine et la morale humaine. La première assiste la femme adultère dans son abandon, et dit aux pécheurs : « Repentez-vous, et le royaume des cieux vous sera ouvert. » La morale divine, enfin, accepte tous les repentirs et toutes les fautes avouées, tandis que la morale humaine repousse celles-ci et admet, en souriant, les péchés cachés qui, dit-elle, sont à moitié pardonnés. A l’une la grâce du pardon, à l’autre l’hypocrisie ; choisissez, esprits avides de vérité ! Choisissez entre les cieux ouverts au repentir, et la tolérance qui admet le mal qui ne dérange pas son égoïsme et ses faux arrangements, mais qui repousse la passion et les sanglots de fautes confessées au grand jour. Repentez-vous, vous tous qui péchez ; renoncez au mal, mais surtout renoncez à l’hypocrisie qui voile la laideur du mal sous le masque riant et trompeur des convenances mutuelles.

Claire. »


3. — Voici un autre exemple de conversion obtenue dans un cas à peu près semblable. Dans la même séance se trouvait une dame étrangère, médium, qui écrivait dans la Société pour la première fois. Elle avait connu une femme, morte il y a neuf ans, et qui, de son vivant, méritait peu d’estime. Depuis sa mort, son Esprit s’était montré à la fois pervers et méchant, ne cherchant qu’à faire le mal.

Cependant de bons conseils avaient fini par la ramener à de meilleurs sentiments.

Dans cette séance elle dicta spontanément ce qui suit :

« Je demande qu’on prie pour moi ; il faut que je sois bonne ; j’ai persécuté et obsédé longtemps un être appelé à faire du bien, et Dieu ne veut plus que je persécute ; mais j’ai peur de manquer de courage ; aidez-moi ; j’ai fait tant de mal ! Oh ! que je souffre ! que je souffre ! Je me suis réjouie du mal arrivé ; j’y ai contribué de toutes mes forces, mais je ne veux plus faire le mal. Oh ! priez pour moi !

Adèle. »



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