Profitez-vous de nos conseils et de ce que nous vous disons chaque jour ? Non ; très peu. En sortant d’une de vos réunions vous vous entretenez de la curiosité du fait ; du plus ou moins d’intérêt qu’il a offert aux assistants ; mais en est-il un seul parmi vous qui se demande s’il peut s’appliquer la morale, le conseil que nous venons de prescrire, et s’il est dans l’intention de le faire ? Il a demandé sollicité une citation ; il l’a : cela lui suffit. Il retourne à ses occupations journalières en se promettant de venir revoir un spectacle aussi intéressant ; il raconte les faits à ses amis, afin d’exciter leur curiosité, et seulement pour prouver que les savants peuvent être confondus ; bien peu le font en vue de prêcher la morale ; bien peu même cherchent à s’améliorer.
Ma leçon est sévère ; je ne veux pourtant pas vous décourager ; apportez toujours de la bonne volonté, seulement un peu plus de bons sentiments vers Dieu, et moins d’envie de vouloir anéantir ceux qui ne veulent pas croire : ceci regarde le temps et Dieu.
MARIE. (Esprit familier.)